Grand-Champ Morbihan
ASIE Cambodge, Birmanie,

Claire ARTIGAU
Photographe amateur, Claire parle de ses passions pour le voyage et la photo.
« Depuis toujours j’ai été attirée vers l’ailleurs. Pas uniquement pour découvrir des paysages, mais essentiellement pour aller à la rencontre des autres, de leurs cultures, leurs sourires, leurs identités. Je suis fascinée par la beauté et la diversité du monde que je regarde beaucoup à travers les humains.
Ma passion pour la photo est née dans ce contexte d’ouverture et de voyage. Un séjour de deux ans à la Réunion m’a révélée à moi-même, grâce à la beauté de cette île, la culture du partage portée par ses habitants et de précieuses et décisives rencontres.
J’aime les paysages, la macro mais je pense donner le meilleur de moi-même en portrait lorsque je partage des moments privilégiés avec les gens que je rencontre. J’aime capturer les moments furtifs, toucher du doigt l’âme des sujets lorsqu’ils oublient ma présence et laissent transparaître une émotion. Le noir et blanc permet de figer ces instants précieux dans une sorte d’intemporalité.
L’expo présente des photos d’un voyage au Cambodge où j’ai pu vivre deux semaines itinérantes, chez l’habitant, au coeur du quotidien. Les Cambodgiens vivent aujourd’hui l’après-guerre dans un état d’esprit positif, animé par les apports du bouddhisme et la conscience exacerbée de liberté et de paix ».
Page Facebook :Claire.Art’Photo

ISIS
« Morbihannaise d’origine, je demeure et travaille à Quimper depuis 2001.
Membre de la Fédération Photographique de France, j’ai été initiée dans mon enfance à l’art de « peindre avec la lumière » par mon père qui m’offrit un petit boitier télémétrique alors que je n’avais qu’une dizaine d’années.
J’ai choisi d’évoluer dans le domaine photographique sous le pseudonyme d’ISIS en hommage au photographe humaniste français IZIS, alias Israëlis Bidermanas.
Sous ce pseudonyme, j’ai déjà réalisé différentes expositions depuis 2015 dans le Finistère.
Dans une époque où une déferlante d’images essentiellement numériques nous submerge, je poursuis une démarche photographique faite de lenteur et d’incertitude : la photographie argentique en noir et blanc.
Après l’apprentissage de la photo sur un petit boitier télémétrique totalement manuel, j’ai, de longues années durant, utilisé des boitiers réflex (argentiques) avec leurs zooms et leurs nombreuses aides électroniques aides qui me laissaient trop souvent le sentiment de me déposséder de ma décision et de mes choix photographiques. C’est ainsi que peu à peu j’ai décidé d’épurer ma pratique photographique :
- d’abord, en abandonnant la couleur pour le noir et blanc, supprimant une composante dont la présence me semblait distraire de l’idée ou du message que je souhaitais faire passer dans mes clichés. Avec le noir et blanc, en effet, il n’est plus question de restituer directement ce que l’on a vu, mais de le réinterpréter, partager un ressenti, susciter des émotions…
- ensuite, en abandonnant mes réflex pour revenir vers les petits boitiers télémétriques manuels de mon enfance aux focales fixes et sans aide électronique.
Avec cette pratique de l’argentique, je fais le choix de prendre mon temps, de penser et réfléchir ma photo avant même de porter l’appareil à l’oeil et de choisir le moment du déclic. L’appareil n’est plus que le prolongement de l’oeil, un outil qui me laisse la décision finale, bonne ou mauvaise…que je ne découvrirai que longtemps après le déclic, en développant la pellicule. Je poursuis ce travail d’écriture photographique dans ma chambre noire, développant les négatifs, les tirant et les agrandissant sur papier argentique. Ce travail sous l’agrandisseur me permet de modeler l’image enregistrée sur la pellicule, la sculpter et l’interpréter pour lui donner force et sens.
J’accorde dans mon travail une place privilégiée à l’image humaine au travers de portraits, de scènes de rue et de la vie quotidienne, me sentant une filiation avec les photographes du courant humaniste. Mes promenades photographiques cultivent le plaisir de la rencontre, d’échanges souvent inattendus et improbables, mon petit boîtier télémétrique étant un précieux allié dans cette démarche : il surprend, rassure, rapproche.
Dans cette démarche toute tournée vers l’humain, vers la découverte de l’autre, l’Asie est depuis mon premier séjour au Vietnam en 1998, un lieu d’expression privilégié. L’accueil de ses populations fait de gentillesse, d’ouverture, de simplicité me laisse à chacun de mes voyages un sentiment de sérénité et d’apaisement qui, année après année, m’attire toujours aussi irrésistiblement.
En participant à ce festival, je souhaite partager ces rencontres avec les populations de Birmanie, du Vietnam, du Cambodge, des Célèbes… des regards, des moments fugaces d’échange, de complicité avec des femmes, des enfants et des hommes, si différents et si proches… »



Jérôme JEGAT
Photographe amateur, je suis passionné de voyages. Je passe l'essentiel de mon temps à photographier les paysages de mer et de nature. Je voyage en famille ou seul suivant les destinations.
Les photos présentées ont été prises lors d’un voyage en Inde, dans l’Etat du Tamil-Nadu. J’ai été particulièrement frappé par les artisans de rues et leurs métiers. Les gens y travaillent le plus souvent au sol, pied nus ou en sandales avec très peu de moyens qui semblent être d'un autre temps.
Ces photos invitent au voyage mais elles amènent aussi chacun à sortir de sa zone de confort et à prendre du recul sur son existence.
Site internet: http://jeromejegat.fr/metier-de-rue-inde-du-sud
Guillaume KERHERVE "Visages d'Indonésie"
"J’ai toujours été fasciné par la composition d’une image, les ambiances et émotions qu’elle peut transmettre. Je m’oriente dans un premier temps vers le secteur audiovisuel, dans lequel je travaille depuis 2010, je pratique la photographie depuis 5 ans, et m’intéresse à des thèmes très variés : portrait, paysage, reportage sportif, concert, photo animalière et macro.
Passionné par les voyages et les rencontres, je suis parti en Indonésie en 2013 pour un voyage de 2 mois sur les 3 principales îles du pays, Java, Kalimantan et Sumatra, à la découverte de volcans en activité, de forêts primaires où vivent les Orangs-Outans qu’on peut traduire par « les hommes de la forêt », et des nombreux habitants qui peuplent cet archipel de 17500 îles.
Cette exposition photo grand format de 13 tirages sur Dibond pose un regard sur les habitants de ce vaste pays et leurs liens avec l’environnement".
Jean Paul LE BACON
Photographe amateur, professeur agrégé de géographie en retraite, j’ai accompagné en Afrique noire des groupes de randonneurs dans le cadre de voyages solidaires. Aujourd’hui, je voyage en indépendant à la découverte des autres continents avec l’appareil de photo en bandoulière, prêt à saisir les réalités de la vie quotidienne des communautés rencontrées. Je partage le plaisir de la photographie au sein du club photo « Mégaclics » de Saint-Philibert.
Expositions
- Couleurs et Visages d’Afrique : IUT de Vannes, Médiathèque d’Arradon
- Pérou Andin : IUT de Vannes, Médiathèque de Ménimur à Vannes et Médiathèque de Trédion
- Au fil du fleuve Niger : Université Tous Ages de Vannes, Lycée Lesage de Vannes, 1er festival des Photos de Voyage à Grand-Champ.
- Déserts Vivants : IUT de Vannes
Site web : www.geophoto-jplb.fr

Mireille LE LIBOUX
Retraitée de l’éducation nationale, photographe amateur, Mireille Le Liboux fait partie de la section photo du Foyer laïque de Lanester. Elle a publié des récits de voyages en Inde : De Lorient à Pondichéry et autres impressions indiennes.
Elle répond d’une manière très personnelle et poétique à la question : Pourquoi voyager ?
« J’ai cherché les réponses chez Victor Segalen et son éloge du Divers, chez Nicolas Bouvier à la recherche du vide et du plein, chez Jean-Luc Coatalem et sa consolation des voyages, chez Kenneth White et sa géopoétique. Plus simplement et plus modestement en ce qui me concerne, en voyage j’ai le sentiment d’augmenter ma vie. Tout est nouveau, tout est à découvrir, l’œil et l’esprit sont en éveil, stimulés. Et ce d’autant plus que l’on tente de restituer ses perceptions par la photographie ou par l’écriture. C’est une manière d’être dans le présent avec intensité, le meilleur moyen de ressentir le bonheur d’être vivant.
Pour résumer, j’aime voyager pour aller voir là-bas si j’y suis vraiment »
Impression de Corée entre tradition et modernité
L’exposition présente des photographies prises lors d’un voyage de trois semaines en Corée du sud en octobre 2016. J’ai séjourné à Séoul, Pusan, Gyeongju et sur l’île de Jeju-do. Les aspects de la Corée mis en évidence : le patrimoine et la fierté des traditions préservées côtoient l’hyper-modernité occidentalisée de la grande ville, la richesse ostentatoire de certains quartiers.

Quyen NGO-DINH-PHU : QUYEN, le coureur de grèves
Photographe professionnel
Après son service militaire, il collabore comme photographe indépendant à diverses agences photographiques, couvrant l’actualité locale et politique de Grenoble. Sa rencontre avec le photographe grenoblois Roberto Neumiller sera déterminante pour la suite de son parcours. Ce dernier partage avec lui son expérience de photo-reporter et son sens aigu du cadrage.
Au sein de l’agence Médialp, il collabore régulièrement avec la presse magazine et quotidienne nationale et touche à tous les domaines photographiques : news, politique, industrie, recherche, sports, gastronomie, tourisme….En 1988, il prend la direction de l’agence. A partir de ce moment, il partagera son temps entre la gestion de l’agence, la découverte de nouveaux photographes et la réalisation de commandes et reportages pour la presse nationale et étrangère. L’agence connaîtra son apogée à la fin des années 90 sous la marque Francedias.com, distribuant la production de 150 photographes dans le monde entier. L’avènement du numérique et la transformation du marché via internet mettront un terme à cette aventure en 2015.
En 2007, il s’installe à Paimpol et ouvre sa galerie. Il partage son temps entre ses projets photos, les stages qu’il anime et la réalisation de livres.
Depuis octobre 2013, il a initié une réunion mensuelle autour de la photo où professionnels et amateurs se rencontrent : le Café-photo du Trégor-Goëlo. Devenu association depuis 2 ans, le Café-Photo qu’il préside, prépare les 1ères Rencontres Photographiques en Pays de Paimpol qui auront lieu les 16 et 17 septembre lors des journées du patrimoine.
cafephototregorgoelo.fr