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ASIE : Liban, Laos, Vietnam, Japon
AFRIQUE : Ethiopie,
AMERIQUE DU SUD

Michel CLAVERIE
Photomnésies, Sténopé

Deux passions : photographie et écriture

« Depuis 2013, je suis engagé dans le projet photographique « L’instant sténopé »  utilisant la technique du sténopé numérique. J’associe ainsi des capteurs numériques à des sténopés fabriqués par Thierry Gonidec (Stenocamera), dont les caractéristiques varient selon le résultat recherché. Je pratique également cette technique lors de mes déplacements et voyages, soumettant mon travail au hasard, parfois à l’accident, toujours à la « fortune ». En ce sens, et à double titre je suis en quelque sorte un chercheur d’images, à la croisée du voyage physique et du voyage visuel, voire onirique.

Mon travail d’écriture est concentré sur la transmission de la mémoire de la déportation dans les camps nazis. TRACES est mon dernier ouvrage (Editions METROPOL, Berlin, 2020), un carnet de voyage mémoriel dans les pas des déportés lancés sur les marches de la mort du printemps 1945. Je suis l’auteur de l’ensemble des textes et des photographies de cet ouvrage.

Mon travail de mémoire rejoint aujourd’hui ma pratique photographique. En effet je réalise actuellement un inventaire visuel du camp de concentration de Sachsenhausen entièrement par la technique du sténopé. Ce travail s’intitule : A civilizational break

 (https://www.linstantstenope.com/2019/12/civilizational-break-8.html)

www.linstantstenope.com

https://www.facebook.com/michelclaverie.pictures/

Publication d’un portfolio dans la revue CHASSEUR d’IMAGES : « Michel Claverie - La mémoire de la lumière » - n° 421 – Mai 2020 (p 28 à 35)

Michel Claverie
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Marie Annie GOURET,
Bûcherons Plongeurs au Laos

Marie-Annie Gouret a vécu son enfance à St Brévin les pins, en bord d’estuaire, face aux chantiers des paquebots  de St Nazaire …ce qui lui a donné un tempérament de voyageuse.

Etudes littéraires, voyages de jeunesse tout autour du bassin méditerranéen (Afrique du Nord, Grèce, Turquie, Syrie, Portugal), précèdent une longue période d’harmonie famille/travail en région Poitou jusqu’en 1999. Installée en Bretagne, elle devient photographe et organise des voyages photo, principalement en Asie du Sud Est.

Marie Annie participe à de nombreuses expositions photo dans la région.

 

Bûcherons-plongeurs au Laos

Pendant la guerre du Vietnam, les Américains ont bombardé la ligne Ho Chi Min et la zone frontalière Laos –Vietnam. Pour aider ensuite le Laos à se développer, les pays occidentaux ont construit un barrage sur la rivière Nam Ngum en 1970. Tout a été inondé sans tenir compte des populations locales.

40 ans après, les villageois ont découvert que les bois précieux (bois de rose, palissandre, padouk, ébène, palétuvier, etc) ont résisté à l’eau et devenus denses et dé-parasités. Le gouvernement a nommé une entreprise pour exploiter cette ressource de grande valeur et les pêcheurs locaux sont devenus plongeurs-bûcherons, au risque de leur vie.

 

http://www.marieanniegouret.com

Facebook.   Marie-Annie GOURET (Mag Photographie), ESCALES EN VUES

Marie Annie Gouret
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Alice GRUMEAU 
Au détour d'une rue japonaise  

 

Après avoir obtenu mon master Enseignement du chinois à Rennes, j’ai enseigné le chinois dans plusieurs collèges et lycées de Bretagne. Après deux années d’enseignement, j’ai décidé de me reconvertir dans un tout autre domaine : la photographie. J’ai 25 ans et je veux essayer de faire un métier passion.

 

Attirée par l’Extrême-Orient

« J'ai la chance de voyager tous les ans depuis que je suis enfant.

J'ai visité une bonne partie de l'Europe et je suis allée plusieurs fois en Asie.

Pendant mes études de chinois, j'ai passé un an à Taïwan, et je suis allée deux fois au Japon. C'est sur ces îles que j'ai découvert mon amour pour la photographie. J'ai pris goût à documenter les scènes de rues, tantôt poétiques, tantôt étonnantes. De mon année à Taïwan, je me rappelle encore très bien toutes ces belles rencontres, des plats que j'avais l'habitude de commander, de mes trajets à travers Taipei, de mes déambulations dans les marchés, les temples, les forêts, les montagnes...

Je suis retournée au Japon avec toute ma famille pendant l'été 2019, leur servant de guide, car parler chinois s'avère très utile au Japon.

 

La ville, un terrain de jeu inépuisable pour la photographe

En trois semaines, nous avons visité les villes de Nagasaki, Hiroshima, Kobe, Osaka, Nara, Kyoto et Tokyo ainsi que quelques lieux plus calmes autour de ces villes. Comme à chacun de mes voyages, j'ai privilégié les villes plutôt que les grands espaces naturels, car c'est dans les villes que je préfère prendre des photos. Quelques mois après ce voyage, je me suis inscrite dans une école de photographie à Rennes. Aujourd'hui j'entame ma deuxième et dernière année d'études. Je pense diriger l'essentiel de mon travail sur les photographies de portraits. Je compte bien retourner régulièrement en Asie pour prendre des photos et retrouver toutes ces sensations qui m'habitent toujours un peu.

 

https://alicegrumeau.wixsite.com/monsite

Page Facebook Alice Grumeau Photographe

Instagram @licegru - https://www.instagram.com/licegru

Alice Grumeau
Quyên NGO-DHIN-PHU
Le pays d'où je viens 

« Je n’ai jamais été un grand voyageur.  A l’inverse de beaucoup de photographes qui aspirent à parcourir le monde, rêvant d’espaces infinis, de rencontres improbables, de vivre des situations pleines d’adrénaline, j’ai aimé voyager près de chez moi, dans les Alpes. Prendre le temps, de connaître en profondeur un terroir, une région, ses femmes et ses hommes.

Mais cela c’était hier.

Aujourd’hui, mon terrain de découvertes se situe au nord de la Bretagne, près de Paimpol où avec la même démarche, je suis devenu le coureur des grèves.

Depuis quelques années, sans doute mû par l’urgence du temps qui passe, c’est au Vietnam que je me rends deux fois par an pour découvrir et connaître le pays de mon père.

Ces voyages que j’effectue au pays de mes racines paternelles, deviennent de plus en plus immobiles. Plus exactement, j’y fais des poses de plus en plus longues en certains lieux. Je n’y suis plus le voyageur de passage, je deviens l’un des leurs pour un temps, pour apprendre à connaître les clés d’une culture qui n’est pas la mienne mais dont je suis proche par l’origine.

Des voyages qui lentement m’ont révélé qui j’étais. Difficile équilibre entre deux mondes dont je ne serai jamais totalement de l’un ou de l’autre. 

 

Vietnam, le pays d’où je viens….

Cette exposition photographique est extraite, en partie, du livre éponyme sorti en novembre 2018. Ce livre relate mon histoire. Celle d’un eurasien qui a pris conscience tardivement mais avec force, de l’appel de son autre culture, de son autre pays. Mélange de l’Histoire de deux pays, de deux  cultures, pour un destin unique qui ne peut se satisfaire d’un seul sans être schizophrène…D’un  continent à l’autre, difficile exercice d’équilibre pour pouvoir vivre sans être écartelé, déchiré, mais heureux de vivre tout simplement. Il m’aura fallu attendre plus de 26 années, pour reprendre le chemin de l’Asie.

Le livre, les expositions sont le prétexte de faire connaître ce pays mais aussi d'aborder le problème du métissage post-colonial de seconde et troisième génération. C'est aussi une façon de financer l'association "le dragon volant" que j'ai créée en 2019 pour aider les enfants et femmes en détresse de ce pays par des opérations très localisées (une partie de la vente de mes livres et photos est reversée à l'association) ».

http://www.vietnam-passion.fr

http://www.quyen-photo.fr

sur Facebook : Quyen Ngo

«

Vietnam Paysanne vers Mu Cang Chai_Ngo Quyen.jpg
Quyên NGO-DINH-PHU

 

Jean Marie Séveno 

Ladahk, la quête de la panthère des neiges

Photographe de vie sauvage professionnel depuis environ 25 ans, je parcours la France et les grands espaces : Alaska, Arctique, Spitzberg, Canada ou Chili un appareil en bandoulière.

Ce qui m’anime par-dessus tout, c’est le partage et la rencontre avec le vivant dans le plus grand respect. Je n’ai de cesse de partager mon expérience et ma démarche auprès de ceux que j’accompagne, que ce soit dans le Golfe du Morbihan pour s’initier ou se perfectionner en photo, ou à l’autre bout du monde pour découvrir les pumas, les ours, les baleines et bien d’autres.

 

« … L’objectif de cette exposition est de contribuer à la sauvegarde de la panthère des neiges. La panthère des neiges, également appelé léopard des neiges, ou plus localement Once, Shan ou encore Irbis, est un animal en voie de disparition. D’une population estimée entre 7500 et 11000 individus en 1995, on en dénombre aujourd’hui seulement 4500 à 6600. En l’espace de 20 ans la population mondiale a subi une diminution de 40%. Elle est répertoriée sur la liste rouge de l’UICN (Union Internationale pour la Conservation de la Nature) comme faisant partie des « espèces en danger ».

www.jean-marie-seveno.com

Facebook : Jean-Marie Séveno Photographe Animalier

Jean Marie Séveno
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Juliette Rouhier 
Lauréate du concours jeune photographe

 Le jury n’a eu aucune hésitation et c’est à l’unanimité qu'il a retenu le dossier intitulé « Nuits et jours libanais », présenté par Juliette Rouhier, une jeune étudiante de la région toulousaine. 

Ce sont des photos prises lors d’un stage universitaire effectué en mai 2021 en tant que bénévole dans une association humanitaire. Elle a été particulièrement marquée par la bienveillance des habitants et la beauté des paysages qui contrastent avec les traces omniprésentes de la guerre. 

Par la photographie, elle cherche à conserver des souvenirs visuels de moments et de rencontres fortes ou simplement à capturer des détails qui comptent et à transmettre une ambiance, une émotion, un état. « A travers mes photos, je veux que les gens voyagent avec moi et comprennent un peu mieux le Liban. » C’est une grande satisfaction pour l’association Chercheurs d’images de donner à Juliette l’occasion d’exposer ses photos au festival Regards de voyageurs. Sa sélection de photos témoigne d’un regard ouvert, curieux et sensible sur une réalité en décalage avec sa vie de jeune étudiante française. Elle a toute sa place aux côtés de photographes plus expérimentés présents au festival. Gageons que les échanges avec Emmanuel Berthier, invité d’honneur du festival, et tous les autres exposants seront pour elle une expérience enrichissante, occasion d’ouverture sur le monde et sur sa pratique de la photographie. C’est l’objectif que nous poursuivons en organisant ce concours pour les jeunes. 

Rouhier - Liberté contestée
Juliette Rouhier
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Usenmez Masis
Souvenir de l'Inde  

« Né en 1979 à Istanbul, je suis un Arménien de Turquie. J’habite en France avec ma femme et mes deux enfants depuis 2017. J'ai repris la photographie à 30 ans, pour retrouver la passion de mon enfance. Diplômé en Master en photographie à l'Université de Marmara, Istanbul en 2019, j'ai participé à des expositions en Turquie, en Europe et aux États-Unis.

Une préférence pour le Noir et Blanc

J'aime photographier avec un télémètre ou un appareil photo sans miroir avec un objectif 35 mm / 50 mm quand je suis dans la rue. Je transfère les images en noir et blanc avec un contraste et un grain élevés qui donnent à mes images une ambiance intemporelle. J'aime utiliser le noir et blanc pour une sensation claire mais surréelle dans mes images. Pour moi, cela supprime la distraction de la couleur et aide le spectateur à se concentrer sur les textures, les formes et les motifs. J'aime jouer avec les ombres et la lumière.

 

Voyage en Inde

J'aime voyager et découvrir de nouvelles cultures dans différents lieux géographiques comme l'Inde, le Maroc ou Cuba. Je viens de la culture cosmopolite d'Istanbul, je suis ouvert pour comprendre et photographier ceux que je ne connais pas vraiment. Ces nouvelles découvertes me font plaisir et me donnent de la passion pour photographier.

En 2019, j'ai visité l'Inde pendant quelques jours avec des amis photographes. Nous sommes allés à Varanasi, Aghra et New Delhi. J'ai aimé faire des portraits et des photos de rues, particulièrement intéressantes en Inde. »

 

www.masisusenmez.com

https://www.facebook.com/masisusenmez

Usenmez Masis
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Dominique PERINAUD

Le Danakhil, une autre planète,  Ethiopie 

Dire qu’il voyage hors des sentiers battus, ce n’est pas peu dire ! La région présentée dans cette expo est peu fréquentée par les voyageurs à la fois pour des raisons liées à l’insécurité mais aussi aux conditions climatiques extrêmes.

Cette région, le Danakil, est située au Nord-est de l’Éthiopie et au sud de l’Érythrée où les relations entre les deux pays sont plus que tendues…les visites se font avec des militaires et un guide ! La dépression du Danakil est un des endroits les plus surprenants de l’Afrique, une curiosité géologique d’une beauté incroyable, unique au monde. C’est l’endroit le plus chaud de la planète en température moyenne annuelle (50°)

Le volcan Erta Alé « montagne fumante » en afar est en éruption permanente depuis 1906, son diamètre est de 50 km, sa hauteur de 613 mètres. Ce volcan abrite un lac de lave dont les coulées s’échappent dans la plaine à l’entour.

Le volcan du Dallol est situé à 70 Km du volcan Erta Alé, c’est une merveille géologique aux couleurs incroyables, (dégradés de vert et de jaune), dues à la présence d’eau et surtout d’acides. Cet endroit ne peut se visiter qu’avec un guide Afar. Il faut arriver très tôt à cause de la chaleur et surtout ne pas rester plus de 2 heures à cause des émanations de souffre. C’est un site unique encore méconnu et pour cause, avec un sol friable, des émanations nocives et des eaux acides, ce cratère est un piège.

Au Nord, le lac Karoum, une immense étendue de sel d’une blancheur aveuglante, à 136 m au-dessous du niveau de la mer. Les ouvriers à l’aide de haches découpent la croute salée du lac puis transportent les plaques de sel à dromadaire pour les vendre.

www.regard-emoi.fr

Facebook : Dominique Perinaud

Dominique Périnaud
Romain DUFAU
Romain DUFAU
Colibri, rêverie iridescente, ​ Colombie,Equateur Pérou

 

Ornithologue et photographe

« On me demande souvent d'où vient cette passion pour la nature. Difficile de répondre à cette question, mais je dirais qu’elle m’accompagne depuis toujours. La photo est arrivée naturellement par la suite. Dans un monde où la vitesse prend trop souvent le pas sur la réflexion et les émotions, la photographie animalière nous fait lentement revenir à l'essentiel. Il faut savoir prendre le temps, ralentir le rythme, regarder le monde autour de soi. Attendre son cliché n’est pas de l’inactivité, bien au contraire. C’est le fait d’apprendre à mieux observer, à mieux comprendre, à mieux se comprendre. Il est primordial de vivre nos propres émotions avant de pouvoir les transmettre aux autres. En effet, la photographie c’est aussi du partage, car « le bonheur n’est réel que lorsqu’il est partagé ». En retour, bien souvent, les personnes à qui je les fais découvrir m'apportent tout autant.

Je suis heureux de pouvoir partager cette passion avec vous. Certains regarderont peut-être la nature autrement, en prenant le temps de l'observer et de l'apprécier!

La nature a beaucoup à nous apprendre et c'est un régal d'en prendre conscience.

 

Titre de l’exposition : « Colibri, rêverie iridescente »

« Cette exposition nous fera voyager en Amérique Latine, entre le Costa Rica, l'Equateur, le Pérou et la Colombie. Ma passion pour les colibris m'a fait voyager dans ces pays, seul avec mon sac à dos.

Le colibri, également appelé « oiseau-mouche » en raison de sa taille, ne mesure que quelques centimètres et possède pourtant des capacités hors-normes. Étonnamment, ce n’est pas uniquement ses caractéristiques extraordinaires qui m’ont séduit mais surtout sa beauté incomparable, la poésie qu’il dégage, la diversité de plumage, de bec, de regard... Bref j'aime tout chez cet oiseau. Ce que j'adore plus que tout, c'est de pouvoir créer une ambiance autour de cet oiseau fantastique, comme si le temps pouvait s’arrêter et que le décor semble irréel. Pour toutes ces raisons, je peux les observer sans jamais m’en lasser.

Il est primordial de se rendre compte dès maintenant que malgré leur diversité et l’abondance de leur milieu, ces espèces sont fragiles et doivent être protégées. Pour toutes ces raisons et en tant que photographe et ornithologue, j'aimerais contribuer à leur protection et les rendre plus visibles aux yeux du grand public à travers mon exposition.

Bien sûr en photographiant ces oiseaux, j'ai envie d'en savoir plus sur ces espèces assez méconnues au final afin de sensibiliser le grand public à l'ornithologie et à la beauté fragile de la nature ».

 

www.romaindufau.com

https://www.facebook.com/ Romain Dufau – Photographie

 

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