Grand-Champ Morbihan
Les invités : photographes et association
Isabelle SERRO
Reporter-photographe professionnelle installée en France, Isabelle arpente depuis plus de vingt ans les zones dites sensibles à travers le monde pour y capter l’essence de l’humain.
À travers son objectif, elle donne une voix aux populations souvent oubliées, en documentant des enjeux vitaux qui les touchent. Ses travaux se déploient sur plusieurs continents, mais aussi « en bas de chez elle », alliant approche intime et portée universelle.
Sa démarche s’inscrit dans une vision humaniste de la photographie, où chaque image devient un témoignage, une manière de rendre visibles des réalités souvent ignorées.
Son approche photographique, toujours en profondeur, cherche à offrir une vision objective des réalités difficiles, qu'il s'agisse des conséquences du manque d’accès à l’eau potable, des ravages de la surpêche ou de l’absence d’électricité dans des régions isolées et précaires. Elle consacre également une grande part de son travail aux chemins migratoires, un sujet qu'elle explore depuis 2014, en suivant les parcours de ceux et celles qui fuient les conflits et les catastrophes.
Outre ses collaborations avec les médias, Isabelle a su nouer des partenariats durables avec des ONG et des fondations, ce qui lui a permis de mener des projets à long terme et de travailler sur des sujets en profondeur. Ces collaborations lui offrent l’opportunité d’aller plus loin dans sa quête d’information, de comprendre les réalités complexes et d’apporter une lumière sur des problématiques souvent ignorées.
Ses reportages ont été largement diffusés dans la presse, et ses images ont été exposées et récompensées, aussi bien en France qu'à l'international. Chaque cliché est le fruit d’une immersion, d’une quête d’information et de partage, dans le but de rendre visibles des réalités souvent méconnues.
L'Expo : Odyssée d'un peuple autochtone
Au large des côtes du Panama, l'archipel de San Blas et ses 365 îles paradisiaques sont appelées à disparaitre d’ici 2025. La montée inexorable des eaux menace d’engloutir les terres de cette communauté insulaire, poussant les Gounas, à un exil forcé. Mais derrière cette catastrophe climatique se cache une vérité plus complexe : en cherchant à agrandir leur espace vital, les habitants de ces îles ont contribué à la fragilité de leur environnement.
En arrachant des coraux des récifs, pour étendre l’espace de vie de leurs îles, ils ont endommagé la barrière naturelle qui les protégeait de l’océan. Parallèlement, des décennies de pollution plastique ont transformé leurs côtes en cimetières de déchets.
Loin des clichés de victimes passives du changement climatique, ce reportage révèle un équilibre brisé entre l’homme et son milieu. Il dévoile une réalité méconnue : celle d’une population prise au piège de ses propres choix, dans un décor de carte postale désormais menacé. Une plongée immersive au coeur d’une île en sursis, où l’urgence de partir devient une question de survie.
https://www.isabelleserro.com/mes-reportages/
Myriam DUDOUIT
Pratiquant la photo depuis de nombreuses années, Myriam a rejoint Les Chercheurs d’images en 2023. L'appareil photo lui permet de mettre au-devant de la scène, celles et ceux que l'on ne voit pas assez ou pas du tout. Elle a exposé à Vannes en 2025 « Trois dernières saisons aux Korrigans », des photographies réalisées avant la démolition d'une cité. Un nouveau reportage dans deux quartiers vannetais est en cours. Elle a souvent besoin de s'éloigner des lumières artificielles de la ville pour retrouver celles de la mer, des champs ou de la forêt.
Myriam et la Sicile, un profond attachement
Avril 1982, Myriam pose le pied pour la toute première fois en Sicile, le petit Instamatic Kodak dans la valise. Aujourd'hui, la Sicile et la photographie font toujours partie intégrante de sa vie.
Elle est profondément attachée à la gentillesse et la gravité gravées dans le regard des siciliens, au feu qui surgit des entrailles de l'Etna, à la lumière ocre des vieilles façades, à la chaleur qui écrase la campagne silencieuse, à la mer, tantôt saphir, tantôt turquoise. La Gorgone Méduse qui s'agite au vent sur la Trinacria, lui a pris, il y a bien longtemps et pour toujours, la tête et le cœur.
Mais, elle se souvient, en 1982, année particulièrement meurtrière à Palerme, la mafia commet vingt-deux assassinats. Si cette dernière a changé de visage, le nom Sicile est encore trop souvent associé à celui de Cosa Nostra.
L’expo : Ils ont osé dire non à la Mafia
Depuis que la mafia existe, elle a trouvé sur son chemin des femmes et des hommes qui ont choisi de la combattre, parfois au prix de leur vie.
A chaque séjour en Sicile, Myriam aime les longues conversations avec ses amis des premières heures impliqués dans cette lutte, les échanges passionnants avec des siciliennes et des siciliens investis dans un travail de mémoire et qui se battent pour la légalité.
C'était donc une évidence de photographier, dans différentes communes, des lieux emblématiques qui symbolisent mémoire et engagement et de mettre en lumière Alessandra, Eliana, Max, Rosalia, Rosario... qui ont choisi de dire « Non à la mafia ».
Page Facebook :
https://www.facebook.com/Myriam.dudouit
site internet :
Association invitée : Bretagne Vietnam
texte en préparation
https://www.facebook.com/BretagneVietnam/
