Grand-Champ Morbihan
Amérique : Amazonie, Costa Rica
Dès l’âge de 14 ans, j’intègre une association photographique dont je deviens quelques années plus tard le formateur. Je me perfectionne à l’école de l’image aux Gobelins et à l’EMI de Paris.
Reporter-Photographe indépendant, j’aime diriger les lumières, elles sont hautes en couleurs. Je ne déguise jamais la réalité perçue.
Mes photoreportages cherchent à conserver une empreinte sur le temps qui passe. C’est le but de mes voyages solidaires en Asie, Europe, Amérique du sud et Afrique du nord, Madagascar… je souhaite imprégner nos mémoires de l’instant présent… ne pas oublier, ces terres, ces Hommes et leurs vies.
Habituellement, j’appréhende leur quotidien, leurs différences pour présenter leur valeur essentielle, le vivre en communauté. Ma meilleure photographie synchronise la beauté d'un instant partagé entre les Hommes et la nature ou son milieu. L’Homme est au centre de ma démarche et de mon regard.
Mes travaux sont régulièrement exposés dans différents endroits publics et privés dans toute la France mais aussi au Brésil et en Angleterre.
Jean-Jacques FLACH a publié plusieurs livres aux Editions : Polysémie de l’image « Sāmanera vers le chemin de l’éveil » « Monsoon l’eau sacré » « Échange de regards privilégiés et éphémères »
« CHAMAN, LE DERNIER COMBAT »
Le Brésil compte près de 211 millions d’habitants dont un peu plus de 700 000 Amérindiens qui occupent 594 territoires indigènes sur un total de 100 millions d'hectares (12 % du territoire brésilien). Dans ces larges territoires, 215 ethnies sont répertoriées, qui utilisent 188 langues et dialectes.
Les Kaingang sont un peuple amérindien du Sud du Brésil. A l´origine chasseur-cueilleur-pêcheurs, semi-nomades, ils vivaient dans les forêts d´Araucaria dans le sud du Brésil. Les premiers contacts avec la colonisation ont commencé à la fin du XVIII ème siècle. C´est à partir de la deuxième moitié du XIXème siècle que ces impacts se font sentir plus profondément au sein de la société Kaingang.
Ce reportage nous parle de combats engagés, pour la récupération des terres, la sauvegarde de l’identité d’Hommes. De leur contrée et de leurs coutumes.
Mauricio (25ans) et ses proches ont récupéré récemment leur territoire traditionnel et ancestral de la Forêt Nationale (Canéla). Face aux projets de privatisation de cette Forêt Nationale voulue par le pouvoir politique actuel, les Amérindiens Kaingang résistent. Ils proposent un autre mode de vie et de relation avec la nature.
Les Amérindiens sont les premières victimes d’une politique, visant à spolier les autochtones de leurs terres, dans le plus grand silence !
Nous retrouvons à Nonoai, Jorge Kagnãg Garcia 99 ans. Il est le plus ancien kujà (chaman) de la communauté Kaingang du Brésil. Son savoir vient de la relation de ses ancêtres avec la forêt. Une relation qu'il continue de tisser aujourd'hui malgré l’expansion dramatique de l'agrobusiness dans la région sud du Brésil.
Jorge est à la fois « sage, thérapeute, conseiller, guérisseur et voyant ». Il compose des remèdes avec des plantes de la forêt.
Les kujá sont les leaders spirituels Kaingang. Leur savoir est directement connecté à la forêt. Grands connaisseurs des plantes, racines et herbes, ils soignent les maux touchant les membres de leur communauté.
L’industrialisation du pays a fait le reste, il ne reste quasiment plus d’Araucarias, cet arbre majestueux qui transmettait une âme aux territoires…
https://www.facebook.com/JJFLACH
Jean Jacques FLACH
Henri STROHM
Henri a toujours beaucoup voyagé tant dans le cadre de ses activités professionnelles très prenantes de chef d’entreprise que personnelles.
Alsacien d’origine, il s’est installé en Bretagne en 2012.
« Ayant toujours vécu à la campagne, la nature m’a souvent aidé à me ressourcer, à me vider la tête, en me posant seul à l’écart à écouter le vent, le ressac ou le chant d’un oiseau. C’est depuis mon installation en Bretagne que je me suis adonné plus sérieusement à la photographie surtout animalière. »
REGARDS CROISES
« La série donne juste un petit aperçu de l’immense diversité faunistique que propose le Costa Rica. Avec plus de 900 espèces d’oiseaux et 400 espèces d’amphibiens et reptiles, on arrive facilement à couvrir toute la palette de couleurs de l’arc en ciel.
L’utilisation d’un logiciel de traitement me permet de donner plus de présence et de valeur à mes sujets de prédilection tout en minimisant l’impact visuel de l’arrière-plan. La difficulté dans la photographie animalière est de trouver assez de proximité avec le sujet sans le déranger, d’où la nécessité de recadrer certains sujets dans leur
environnement (surtout les oiseaux). »
https://www.facebook.com/profile.php?id=100007613387742&sk=photos_by