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  France, Méditerranée,

Fabrice BERTHOLINO
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Fabrice BERTHOLINO

C'est l'image qui m'a rapproché de notre belle et riche nature et les deux sont forcément liées. J'aime me retrouver seul pour la photographier. Marié et père de trois enfants, il me faut concilier vie de famille et passion, cela demande de la réflexion et du temps ! Mais j'y arrive ! J’ai toujours l’impression de voyager à chaque sortie photographique, mon esprit se libère et mes rencontres captivantes m’émerveillent. 

Le nez dans l’herbe pour mettre en valeur les ailes des différents insectes.

J’ai toujours aimé la macrophotographie, en particulier les insectes. Cette série est née naturellement, j’aime les clichés épurés et je suis Fou d’ailes. J’ai toujours été attiré par les ailes des papillons, des libellules et des insectes rencontrés au hasard. J’ai vu rapidement que le noir et blanc pouvait les mettre en valeur de manière très graphique et se marierait à merveille avec les fonds épurés.

 
L’exposition « Fou d'ailes »


Il me fallait sortir lors de journée avec un ciel couvert ou semi-couvert. Un ciel laiteux en arrière-plan me facilitait la tâche en postproduction. Mes sorties photos étaient très matinales, l’idée était de chercher les insectes encore figés par le froid le matin très tôt, déployant leurs ailes quand les premières lueurs (douces) du soleil apparaissent. Un soleil légèrement caché par les nuages était idéal. Je les trouve à deux pas de chez moi ou lors de mes séjours au travers des régions françaises que nous parcourons en famille. Je suis sûr d’en trouver à chaque sortie, j’arrive à reconnaître les coins propices à la présence de ces sujets : des caloptéryx, des argus et des éphémères, leurs ailes sont magnifiques.

Il faut toujours réaliser des repérages avant les sorties, cela demande du temps. La présence d’un cours d’eau est toujours un bon signe. Je ne déplace jamais mes sujets, j’essaye au maximum de respecter l’insecte et l’environnement.

La lumière est essentielle dans cette série, il me fallait de la douceur et des fonds dégagés. Il m’a fallu apprendre à connaître le terrain pour trouver les insectes au bon endroit. Plusieurs saisons ont été nécessaires pour réaliser cette série. Ces insectes ont été photographiés à deux pas de chez moi et dans un large périmètre breton et aussi dans plusieurs régions françaises.

 

https://www.fabricebertholinophotographie.com/

CHANTREUIL Christian 

« La passion de l’image m’anime depuis longtemps, mais c’est en 2011, avec mon premier reflex en main, que tout a réellement commencé. J’ai alors rejoint un club photo pour en apprendre les bases, et très vite, l’envie d’explorer mon propre univers s’est imposée. D’abord attiré par les paysages bretons, leurs lumières changeantes, les couchers de soleil et les poses longues, je me suis progressivement tourné vers une approche plus intime : la photographie de nature en proxi-photo.

Ce qui me fascine, c’est la beauté cachée des "petits riens", ces détails que l’on effleure du regard sans jamais les voir vraiment. J’aime composer mes images comme un peintre, jouer avec la lumière, le flou, les contrastes entre premier plan et arrière-plan pour créer une atmosphère presque onirique. »

 
L'exposition "Flamingo, la vie en rose en Camargue »
 

Plongez dans l'univers envoûtant de la Camargue, où en janvier, la nature révèle la magie de la période nuptiale des flamants roses. A travers ces instantanés captivants, explorez la danse gracieuse et les nuances éclatantes de ces oiseaux emblématiques.

Chaque image fixe l'instant, mettant en lumière l'amour et la vie au cœur de leur habitat hivernal. Cette collection photographique offre une invitation à contempler la beauté éphémère de ces créatures majestueuses, symbolisant la fragilité et la splendeur de la vie sauvage dans cette magnifique région de la Camargue.

J'ai choisi la surexposition à la prise de vue et en post-traitement, pour accentuer le contraste, le dynamisme et les émotions de mes images.

L’impression sur papier Fine Art mat Canson avec un léger grain renforce le côté dessin. Ce que j'apprécie quand le public regarde mes photos, c'est qu'il s'interroge sur le traitement, à savoir si ce sont des photos ou bien des dessins. On me dit souvent que mes photos ressemblent à des aquarelles : c’est le plus beau des compliments.

https://christian-chantreuil.fr/

Christian Chantreuil
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Arnaud Leclere
Arnaud LECLERE 

Originaire de la région rennaise en Bretagne, Arnaud LECLERE pratique la photographie depuis plus de huit ans. Il explore un univers visuel riche et varié, allant des paysages majestueux d’Islande aux portraits, en passant par la photographie animalière, la proxi ou encore l’exploration urbaine (urbex).

Sa démarche artistique est guidée par une quête d’émotion et d’expression. De nature discrète et réservée, Arnaud trouve dans la photographie un langage visuel puissant pour transmettre des sensations et raconter des histoires. Il considère la photographie, au même titre que l’écriture ou la musique, comme un mode d’expression essentiel.

Inspiré par la peinture, il expérimente des techniques créatives mêlant superpositions d’images et jeux de textures, cherchant à effacer la frontière entre photographie et art pictural. Ses œuvres invitent le spectateur à une réflexion profonde, à s’interroger sur la manière dont les arts visuels peuvent se compléter et se nourrir mutuellement.

L’urbex, discipline qui consiste à capturer la beauté cachée de lieux abandonnés ou méconnus, occupe une place importante dans son travail. Fasciné par l’esthétique des bâtiments délaissés et le poids du temps qui s’y imprime, Arnaud cherche à immortaliser ces lieux en leur redonnant une âme à travers des clichés uniques. Ce dialogue entre ombre et lumière, entre passé et présent, offre une perspective poétique sur des espaces souvent oubliés.

 

L’exposition : Infiltrations 

L’urbex, ou exploration urbaine, est la pratique qui consiste à visiter des lieux construits par l’homme mais abandonnés, inaccessibles ou interdits d’accès. L’objectif n’est pas de vandaliser ou de s’approprier ces lieux, mais plutôt de documenter, photographier et comprendre leur histoire, leur atmosphère et leur dégradation naturelle avec le temps. C’est un mélange entre curiosité, art visuel et exploration historique.

Cette série photographique nous entraîne au cœur de lieux oubliés, empreints de silence et de mystère. Chaque image capture l’âme figée de bâtiments désertés, figés dans le temps comme autant de reliques d’un passé enfoui. Les murs, fissurés par les années, murmurent des récits invisibles : souvenirs d’usines en sommeil, de châteaux déchus, de couloirs déserts et de cellules effritées. À travers cette immersion, c’est la mémoire collective qui affleure.
Ces photographies questionnent l’empreinte humaine, les vies qui ont traversé ces espaces, les espoirs suspendus, les silences persistants et les fantômes discrets qui semblent encore les habiter.

 

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LE GURUN Gildas
LE GURUN Gildas 

« C’est mon envie de voyager qui a déterminé mon choix professionnel. J’étais officier de marine marchande et à peine débarqué pour mes congés, je repartais voyager dans différents pays ! J’ai ainsi découvert beaucoup de régions et je continue dans la mesure du possible de découvrir de nouveaux horizons. 

Maintenant retraité, je suis bénévole dans une association maritime, j’y rencontre beaucoup de marins, ce qui me permet de garder le contact avec mon ancien métier. J’ai aussi repris la photo et ne manque jamais une occasion de photographier la mer et les marins, mon sujet de prédilection.   

J’ai participé à de nombreux concours photographiques en France et à l’étranger et obtenu plusieurs prix.  J’expose régulièrement en Bretagne  notamment lors des fêtes maritimes. » 

 

L’exposition :  le thon « fashion victim » du sushi, 

J'étais embarqué au sud des Baléares sur un thonier français pour réaliser ce reportage  photographique. Le développement du sushi-sashimi a entraîné une augmentation importante du  prix et la surpêche du thon rouge (les Japonais consomment les 3/4 de la pêche mondiale). Depuis 2006 un plan européen limite la pêche en établissant des quotas et en limitant la période de pêche à un seul mois dans l'année (en juin).

Cette réglementation  est efficace et  il n'est pas rare qu'actuellement le quota de pêche accordé par navire se fasse en une seule journée. Le thon pêché  fait environ 2 m pour 200 kg (à 30 ans un thon fait 3 m pour 600 kg). Le poisson est directement transféré en mer de la senne dans des cages. Ces cages sont remorquées vers des côtes espagnoles où le poisson est engraissé durant quelques mois. Lorsque l'acheteur japonais estime que l'engraissement est suffisant,  le thon est envoyé par avion au Japon.

Le premier thon de l'année 2025, vendu aux enchères à la criée de Tsukiji à Tokyo a atteint 1.28 million d'euros pour 276 kgs!   Impressionnant.

 

Site internet:   www.gildas-le-gurun.fr

 

Francis Leroy
LEROY Francis

 

Voyageur infatigable sur les routes d’Asie, Francis Leroy aime aussi prendre de la hauteur pour regarder la terre. De nombreuses séries photographiques présentées sur son site internet Imagin’air  donnent à voir des scènes très graphiques et colorées, côtes façonnées par la mer ou par l’homme, paysages ruraux changeant au fil des saisons. Ces images témoignent de sa passion pour la Vendée, région où il habite.

 

L’exposition « Sable mouvant, songe de plage »

 

Il était une fois, une plage qui d’ici la fin du siècle aura disparu, comme aura disparu plus de la moitié des plages de la planète. La plage, frontière entre terre et mer, subit constamment les assauts quotidiens des marées et les vagues de vacanciers saisonnières. La plage est le témoin vivant du changement climatique. Le sable mouvant au gré des flux et reflux des marées attire toujours plus une humanité passive et insouciante. Bientôt de la plage, il ne restera plus qu’un songe.

 

Site internet : www.imag-in-air.com

 

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