Grand-Champ Morbihan
EUROPE, Santorin, Venise

Maxime CROZET Confins d'Europe
Né en 1985, Maxime Crozet est technicien audiovisuel de formation. En soif de liberté, d’évasion, de lumière, il se lance en 2007 dans un voyage de deux ans autour du monde, en solitaire, en se déplaçant au maximum par la voie terrestre. Lieu après lieu, rencontre après rencontre, il collecte de nombreux portraits. L’homme est au coeur de sa démarche. Il est fasciné par les visages. Ouvert sur d’autres cultures, d’autres façons de vivre, d’autres langages et d’autres croyances, son intention première est de livrer tels quels des instants de vérité et d’ ailleurs. Début 2011, il reprend l’aventure avec toujours pour fil conducteur la route. Il traverse pendant neuf mois l’Europe et le Proche-Orient puis fait le tour du continent noir durant seize mois.
Globe-trotter avant tout, Maxime Crozet laisse une part au travail photographique de plus en plus importante au cours de ses voyages. Ses domaines de prédilection sont le photoreportage, le portrait, le paysage, ou encore la photographie de rue. Il utilise du matériel léger pour ses prises de vue et privilégie la lumière naturelle.
En 2015, il se lance dans un nouveau périple de six mois aux frontières orientales de l’Europe, dans une réelle démarche photojournalistique et artistique.
Site web: http://maximecrozet.wix.com/photography / http://crozetmaxime.ultra-book.com/

Michelle RAULT Seule à Santorin ou presque
Photographe amateur, Michelle fait partie du club photos de l'IUT de Vannes. Après avoir présenté en 2015, les animaux de la savane et des déserts de Namibie et du Botswana, elle revient au festival avec une exposition sur l'île de Santorin.
« J'aurais aimé vous parler de Gujarat mais mon Nikon s'est volatilisé à mon arrivée à l'aéroport. J'ai donc fait quelques photos du voyage avec un petit appareil acheté en urgence. Mais j'ai vécu là-bas avec quelques compagnons de route de vrais moments de curiosité réciproque, loin de la foule. Les photos n'étant pas de qualité suffisante pour une exposition, mon choix s'est donc porté sur Santorin, une île que je connais bien. Ce n'est pas un choix par défaut, Santorin, c'est un coup de cœur, un lieu où j'aime me ressourcer. Comme l'île est assaillie dans la journée par des touristes, j'ai dû m'adapter en me levant bien tôt, en foulant encore plus de marches, en faisant preuve de beaucoup de patience pour présenter un regard loin de la foule. J'y ai effectué plusieurs séjours et je reste fascinée par sa palette de couleurs et ses mouvements d'ombres et de lumière, par la rudesse qu'elle dégage au premier abord et par la tendresse qu'elle montre à ceux qui savent prendre le temps de saisir une ambiance. J'y ai découvert un visage différent de celui qu'elle présente aux visiteurs descendus pour quelques heures des paquebots de croisières.
Cette exposition partage avec vous la beauté des lieux et ces quelques moments, où je me suis sentie seule à Santorin ou presque...Il y a «ailleurs» des lieux où je vis intensément et au retour, j'ai encore plus d'énergie pour découvrir les charmes d'«ici». »

Marc TASSEL Venezia, Burano, magico mundo
Photographe amateur, passionné de techniques anciennes, Marc Tassel est membre du collectif ALEA qui pratique toutes les techniques de la photo aléatoire et alternative. A l'heure de la photographie numérique, il nous invite à un voyage dans le temps de la photographie avec des images prises à Venise avec un sténopé… « Le flou du sténopé, sa pose longue avec l'absence de personnage, les tonalités de la Portra, donnent il me semble un coté irréel, intemporel, poétique, voire onirique à cette superbe ville et son île qu'est Burano ».
Le festival sera pour les visiteurs une bonne occasion de découvrir ou redécouvrir ces techniques presque oubliées que des passionnés tels que Marc et Isis continuent à faire vivre.